03 novembre 2006

[poèsie] Exercice de Style (par Némésis)

[Ndlr: le texte suivant est rédigé sans autres voyelles que le "e" et l'"y"]


Je me rends chez Hélène et rêve. Quel bel été que c’est ! En fenêtre, de belles perles, des lys, des bérets, des chèches et des essences présentées. Le rêve des femmes… J’entre chez « Ernest de bec en crête ». Le type me semble légèrement éméché, c’est excellent effet de quelques pekets! Ernest me hèle et je m’empresse de me rendre vers ce mec légèrement écervelé.
-Prenez ce thé ! Zeste de menthe ?
-Bêtement ce thé cher Ernest !
-Certes, ce n’est ce thé que cet être cherche ! Prétend le père d’Ernest.
-En effet, je cherche quelques présents…
-Quelques présents ? Quelle est cette femme ?
-C’est Hélène, belle et rebelle, frêle et réservée, … Elle me rend écervelé ! Telle quelque tendre rêve, tendre femelle… Telle est-elle, et je ne cesse d’en rêver.
-Ces femmes… Pense le père désespérément.
-Met-elle des perles ? Emet Ernest.
-Je pense qu’elle préfère les essences, légères et tendres.
-Quelle légèreté ! Les essences vexent les femmes ! Ne sent-elle excellent ?
-Certes, excellent !
-Prenez ces perles, elles les vénèrent !
Je tends un chèque vers ce cher Ernest.
Je me rends pédestrement chez cette belle Hélène.
Je me presse, mes pensées pêle-mêle me dérèglent. Je stresse. Je vénère cette femme, c’est dément…
Je repense… Telle que j’en rêve, telle qu’elle est… Le mystère de ses lèvres, ses tendres gestes, ses belles dents, …
Ne restent que quelques mètres, je descends Mère Perpette en Pet Street. Je repère cette chère Berengère de Verre en Vert, elle se rend lentement chez l’évêque. Elle me hèle, je me presse.
-Pressé, pressé !
Merde ! Les présents de cette chère Hélène !
Je me rends chez Ernest, prends mes présents et me rends chez Hélène. Elle est chez elle. Elle me sert un verre de Cécémel. Elle sent excellent en effet. Et ces perles, excellent ! C’est ce qu’elle préfère !