13 octobre 2006

Les ZENGNOLLES de l'INFO - Numéro 111

ZEN suis pas un héros (quoique)


Il semble que la semaine de grisailles a eu un effet sur l'humeur des citoyens puisque nos articles sont tous des cris du coeur pour un monde plus juste, qu'il s'agisse d'un niveau international, national ou local. Beaucoup de choses intéressantes et d'avis éclairés sont partagés dans cette édition. Faites-en bon usage.

[Société] De temps en temps (par lOuve)



Avez-vous déjà remarqué dans les transports en commun, dans la rue lorsque vous êtes en promenade, sur le quai d’une gare…

Avez-vous déjà remarqué qu’un inconnu la plupart du temps s’adresse à vous en vous parlant justement du temps…
Comme si le temps qu’il fait était la seule chose que l’Homme ait en commun…
Pas besoin de vous inquiéter de l’actualité tant que vous vous souvenez du temps qu’il faisait le jour de la fête nationale !

Je dois avouer que cela m’a fait sourire quand j’ai commencé à y prêter attention…

J’aime observer les gens, leur inventer des histoires, une vie ou des soucis…
Et j’aime par dessus tout écouter leurs conversations…

Il y a deux semaines, une vieille dame entre dans le bus et demande des explications au chauffeur pour son trajet, elle avance avec un grand sourire et trouve une place en face d’une jeune femme et d’une dame âgée….Elles restent une bonne dizaine de minutes sans se regarder, …
La dame qui vient d’entrer se décide à esquisser une tentative de communication, elle tente d’attirer l’attention de la jeune femme en toussant un peu fort…
Manoeuvre réussie, la demoiselle tourne le regard…
Loin de laisser cette occasion se défiler, cette dame embraye sur un sourire d’invitation…
Et dit sur un ton nonchalant : « Quel temps il fait aujourd’hui ! Après le magnifique mois de Juillet qu’on a eu ! C’est quand même incroyable ! »
La jeune femme répond par un sourire entendu mais voyant que la vieille dame ne la laissera pas filer par un si petit argument elle se décide et répond : « Oui c’est vrai, je viens d’emménager avec mon fiancé et on a un superbe jardin et depuis le mois de juillet on a pu y manger seulement une fois ! »

La dame âgée qui était restée silencieuse jusqu’à présent pimente la conversation des deux autres par l’éternel : « On a plus de saisons »

A la vieille dame de répondre alors que la jeune demoiselle a sonné son arrêt : « Regardez ! J’ai 55ans et quand j’étais petite les hivers étaient des hivers ! J’ai connu des hivers terribles ! Mais maintenant ?! Il fait plein soleil à Noël ! »

Le bus ralentit, la jeune femme se lève, sourit une dernière fois et dit : « Espérons qu’il fasse bon ce week end ! »



[Autre lieu, autre temps, autre histoire]

Tous les lundis, je croise un homme de couleur qui attend patiemment un ami qu’il a rencontré dans le bus, nous attendons tous ensemble…
La première chose qu’ils se disent en se retrouvant c’est « Tu as vu le temps ? »
Et d’ainsi embrayer sur le temps de la semaine passée : « On ne sait plus comment s’habiller ! »

Le plus jeune des deux qui d’après ce que j’ai compris va bientôt se marier : « J’espère qu’il fera beau dans un mois ! »

L’autre sourit à l’air anxieux de son ami et répond pour le réconforter : « Mariage pluvieux, mariage heureux »



[A temps]

Ces exemples de la vie courante, j’en ai des tas, de la voisine qui sort son chien et vous accoste par un « Quel temps n’est ce pas »
A l’inconnu croisé au hasard et que vous ne savez comment aborder…


Les gens parlent peut être du temps de peur de franchir la limite imposée par l’autre…
La frontière entre politesse et impolitesse…
Gentillesse et toupet…

Les gens se parlent du temps
Peut être parce que c’est la seule chose qu’ils sont sur de dire sans se tromper…

Les gens parlent [ de temps en temps ]



[Propa] Le KingOftheSmileZEN trophée (par GringO)


Avec un peu de retard, nous accueillons cette semaine l'interview de Gringo sur son excellente intitiave du King of the Smile trophée, remporté, nous le rappelons, par Alixis (qu'il est mimi notre Alixis chéri!) et par Mewa (qu'elle est mamée notre Mewa d'amour!) ex aequo.


MizAxton: Gringo explique nous qu'est-ce que c'est que ce concours concrètement!

Gringo:
Tout à commencer le dimanche 17 septembre avec ce concours demandant aux citoyens de faire
un sourire sur leur photos de couvertures!


MizAxton: Oui! mais pourquoi prendre ce sujet? sur certains secteurs on voit des concours de grimaces ou des thèmes comme les séries TV... pourquoi le sourire?

Gringo(esquissant un sourire):
C'est tout simple! le sourire c'est le reflet de la personnalité, il accompagne les yeux!
et comme je l'ai noté dans la propa, il ne coute rien! c'est un acte gratuit qui est
souvent très contagieux et qui fait vraiment du bien à tout le monde!

MizAxton: et penses-tu que les gens ont compris le message?

Gringo: ben disons que j'ai pas vu beaucoup de modifications de couvertures durant ce
concours, mais je pense que c'est + une question technique par rapport aux montages photos
... en gros je pense que le message à peut-être passé plus ou moins partout! Maintenant la
balle est dans le camps de tout les citoyens! A eux de sourire si ils le veulent!

MizAxton: et alors penses-tu que les gens ont votés pour les bonnes personnes?

Gringo: tout à fait! je dois dire que sur les nominés (Alixis, Devilange, Biquette et moi-même)
tous avaient une super couverture et d'ailleurs ils l'ont encore maintenant! allez jeter un coup
d'oeil! vous verrez c'est contagieux! mais il faut un gagnant, c'est le jeu et Alixis à vraiment
mérité cette victoire!

MizAxton: beaucoup de personnes ont votés?

Gringo: j'ai reçu 15 bulletins de votes!

MizAxton: Bon nous arrivons à la fin de cette interview consacrée au KingOftheSmileZEN trophée J'espère que tu nous referas vivre des moments pareils gringo et je te souhaite une bonne continuation!

Gringo: Merci beaucoup à toi pour tout le travail que tu fais pour la gazette! A bientot
et gardez le sourire!



(NDLR: il s'agit d'une interview factice, entièrement écrite par GringO. Merci de m'avoir fait participer indirectement à cette interview!)





[Société] Aperçu d’un Paradis Perdu (par MizAxton)


Un tournant décisif a été initié en Colombie cette semaine lorsque le président Uribe a accepté d’ouvrir le dialogue avec les guérilleros du FARC qui retiennent actuellement plusieurs dizaines de hauts dirigeants (dont Ingrid Betancourt) en otage. Depuis son élection en 2002, le président colombien s’était allié avec un autre groupe paramilitaire (ELN) et avait toujours refusé de négocier avec le groupement des FARC, soupçonnés de longue date d’être en relation directe avec les narcotrafiquants qui polluent le pays. En démilitarisant certaines villes, il espère créer une entente historique menant à la libération de plusieurs otages.


La COLOMBIE :

Situé en Amérique du sud, entre l’océan Pacific et l’Amazonie, la Colombie est le 25è plus grand pays au monde et compte environ 45 millions d’habitants. On assiste depuis le début des années 50 à une croissance démographique impressionnante avec une population qui, comme la pauvreté, a triplé en 50 ans.
C’est aussi durant les années 60 qu’émergea du marasme économique, le groupe d’autodéfense rural qui porte aujourd’hui le nom de FARC (Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia). A leur instar, plusieurs groupes paramilitaires vont se créer, d'abord dans les zones rurales, pour défendre les droits des ouvriers et des exploités, et un peu plus tard dans les villes. Tous ces groupes vont s'opposer plus ou moins violemment aux gouvernements colombiens successifs, et aussi entre eux, pour faire des milliers de morts et pour sacrifier plusieurs générations d’enfants.

La SITUATION :

La situation colombienne est une des plus alarmantes au monde:
On sait de source sûre qu’une pression américaine se fait sur le pouvoir politique corrompu afin d’obtenir des accords de délocalisation de villages entiers, et ce dans l’unique but d’exploiter le sol à la recherche de pétrole en faveur des usines pétrochimiques de l’Oncle Sam.
On connaît également l’étendue catastrophique des Cartels de la Drogue (cocaïne, principalement) qui se servent des agriculteurs appauvris et des enfants abandonnés pour faire tourner leur commerce.
On connaît également l’État martial permanent et les méthodes radicales du gouvernement face aux « rebelles » de tous âges. Chars, mitrailleuses, canons, soldats surchargés de munitions américaines, sont autant d’éléments normaux dans le décor colombien.
On ignore davantage les ravages provoqués par la création de champignons gloutons que les américains (encore eux) ont déversé sur des champs de pavots et de coca sans se douter que, d’une part, il finissait de ruiner les pauvres paysans cultivateurs au lieu de ruiner les trafiquants de drogue, et d’autre part que le champignon allaient aussi s’attaquer au reste de la végétation, dont la Forêt amazonienne.
On méconnaît également la situation critique qui voit de nombreux enfants être recrutés par les cartels de la drogue pour réaliser des assassinats commandités sans impliquer des hauts dirigeants de l’organisation. Les enfants, souvent abandonnés dans les rues des bidonvilles de Bogotá ou de Medellín, sont pris en charge par des commandos et entraînés aux méthodes de combats. On les appelle des "Sicarios" et ils se sont exercés à tuer des chiens errants avant d’être lâchés dans la ville avec une cible humaine à éliminer. La plupart des enfants meurent ensuite sur le trottoir, victime "d'effacement" ou de règlement de compte, sans que cela n’inquiète plus personne. Toutefois, la Colombie, comme bon nombre de pays hispanophones, est un pays très pieux, où la religion exerce une influence majeure sur les comportements humains. (lire à ce sujet: "La Vierge des tueurs" de Fernando Vallejo (adapté au cinéma en 2000 par Barbet Shroeder)

Le TOURISME:

Depuis quelques mois aussi, le gouvernement colombien a lancé une grande campagne pour redorer son blason, arguant que les attentats et les débordements avaient cessé considérablement, que le taux de mortalité par assassinat était redescendu dans une moyenne internationale acceptable et que les zones démilitarisées étaient plus fréquentables.
Il est évident que le passé historique et le patrimoine culturel de la Colombie sont d’une richesse sans pareil. Mais les circuits touristiques restent cloisonnés à des périmètres contrôlés. Le but est évidement de faire tourner l’économie du pays (au profit du blanchissement d’argent sale (qu’il provienne de la drogue ou de la corruption). C’est aussi une façon de détourner l’attention du tourisme sexuel et de la prostitution enfantine qui devient d’un seul coup, marginal par rapport à l’ensemble de l’activité touristique du pays.
L’objectif est de faire de la Colombie un pays normal, touristique, souriant et ensoleillé, comme le Mexique, la Bolivie, le Brésil ou le Pérou ; et occulter un instant aux yeux du monde la réalité sociale exécrable du pays (et de tout un continent d’ailleurs) abandonné aux relents communistes et marxisme, exploité de manière perfide par les États-unis et livré à lui-même entre les forces armées (financées par les USA qui fournissent armes, matériel et parfois contingent) et les forces rebelles (financées par le gouvernement grâce aux rançons perçues sur les enlèvements de dirigeants).
Comme le Salvador ou le Guatemala (où la situation n'est guère meilleure), la Colombie reste un pays dont les médias ne parlent que trop peu. Sans l’enlèvement d’Ingrid Betancourt, il est probable que l’ensemble du monde ignorerait les neufs dixièmes de sa réalité. J'espère que ce bref article sur une situation très complexe vous a un peu permis de mieux cerner l'étendue du problème colombien.




[Coup de Gueule] La Malbouffe est partouff (par Gringo)


Il arrive qu’un événement ou une photo fassent remonter la fibre révolutionnaire qui sommeille en chacun de nous. Or s’il y a bien une image qui à interpellé mon ressentiment ce mois-ci, c’est celle d’un jeune snowboarder dans les bras d’un certain Bozo aux grand pieds, cheveux roux et affublé d’un très mauvais goût vestimentaire… M. Ronald McDonald. J’ai toujours entretenu une bonne dose de haine envers ce fast-food, mais celui-ci en particulier. Voir McDonalds’s sponsoriser des snowboarders est aussi douloureux qu’appliquer une solution de vinaigre et de sel sur une plaie.

Personnellement, je ne comprend pas le lien entre la consommation de ce genre de nourriture et les performances sportives. Et ce, bien qu’un pro-snowboarder scandinave à avaler près de 50 Big Macs lors d’une semaine de Jeux Olympiques et soit la vivante contradiction de cette remarque : il déchirait tout à l’époque et déchire encore aujourd’hui.

J’ai regardé « Super Size Me » l’autre jour et me suis laissé convaincre par le Dr. Davide Satcher, premier représentant du corps médical à avoir mis les fast foods sur le band des accusés concernant les problèmes menaçant de l’obésité. Le phénomène semble apparement vouloir dépasser celui du tabagisme, en tant que première cause de mortalité de la décennie chez les Américains. Soyons clairs, les fast food vont nous tuer.

Le snowboard n’est pas le seul sport qui intéresse les entreprises de restauration rapide. Regarde n’importe qu’elle retransmission de match de foot, et tu pourrais finir par penser que les sportifs sont capables de courir sur un terrain pendant 90 minutes parce qu’ils mangent du McDo. Du moins, est-ce exactement ce qu’ils voudraient nous faire croire en sponsorisant les matchs. Tout est question d’association d’idées. Tu vois des jeunes gens athlétiques, aperçois indirectement la pub dans le fond de l’écran, et ça y’est, tu associes inconsciemment les deux (c’est supposé fonctionner ainsi). Mais nous ne sommes pas aussi stupides que tu le crois, M. le directeur du marketing. La réalité est différente et elle se balade en XXL. Super Size me Baby !

D’accord nous avons établi que la restauration rapide est mauvaise pour toi, mais ça ne s’arrête pas là. Et pour illustrer ce commentaire, je vais plagier Wikipedia « McDonald’s a été l’objet de critiques et d’allégations mettant en cause sa tendance à exploiter ses employés, à faire fabriquer ses jouets « happy meal » par des mineurs, à engendrer desdommages écologiques par la production agricole et industrielle de ses produits, à vendre de la nourriture malsaine, à produire des déchets en masse, à commercialiser de façon abusive (tout particulièrement à l’attention des enfants, des minorités, et des personnes à bas revenus), et à contribuer à la souffrance et à l’exploitation du bétail. L’habitude historique de Mc Donald’s à vendre de la nourriture sur-calorique a valu à ses frites Outre-Atlantique le doux surnom de « the starchy arches » (traduis quelque chose comme : patates fourbes).

Pour finir, si je devais te donner un conseil, ce serait de regarder Super Size Me, et de commencer à manger bio, parce que c’est de saison et cultivé de façon éthique. Ce sera nous, consommateurs, qui pourront faire la différence, comme le prouvent d’ailleurs la fermetures de restos type fast food, la chute des profits et le changement des menus !



[Poème] Pourquoi je vis ??? (par Tazou³)



(25 sept 2006 vers 7h30)

Quelle est l’importance
D’une telle existence ?
Vivre pour combler de bonheur
En lui réchauffant le cœur

Cette demoiselle, je ne la connais pas
Mais qui sait, un beau jour
On se dira bonjour
C’est pour ça que je vis pas à pas
Sur cette route de la vie
Car rencontrer cette femme est ma plus grande envie

Maintenant tu sais pourquoi je veux vivre
Et oui mon cœur est un livre
Rempli de pages
Qui ne demande qu’à être remplies de mots sages

Et toi pourquoi veux-tu vivre
Dans ce monde à moitié libre ?

T@zoµ³

[Concours] Aimez-vous les voitures comme elles vous aiment ? (par Dragotena)



Bonjour à tous,

Je vous propose un petit jeu hebdomadaire facile et amusant.

Le principe est simple: à partir d'un petit résumé, vous devez me trouver le titre ainsi que l'auteur du livre.


Voici le petit résumé de cette semaine:

«X n’est pas une fille, c’est une voiture, une Plymouth. Arnie est son propriétaire, et également l’homme qu’elle aime ! Car X est une voiture consciente, intelligente et sentimentale. Oui mais Arnie a une petite amie, et X est jalouse aussi, très jalouse... »



A partir de ceci, à vous de nous retrouver de quelle oeuvre il s'agit et de me l'envoyer en message privée, donc a Dragoténa-5422.

Pour valider votre réponse vous devrez signaler en propa que vous m'avez posté la réponse.

Sur ce, bon jeu et bonne chance

Ah oui, n'oubliez pas que le ou les gagnants recevront un petit cadeau!!




[Réflexion] Il pleut (par lOuve)


[Il pleut, c'est malheureux il pleut depuis ce matin]


Avez-vous déjà remarqué les gens lorsqu’il pleut ?
Que le ciel est gris et le vent froid ?
Avez-vous déjà remarqué les sourires tristes
Les yeux qui ne se détachent pas des trottoirs ?
Avez-vous remarqué que l’on aime moins parler
Quand il pleut…


Cette semaine, le soleil a laissé sa place à la pluie dans mon coin de paradis
Le vent s’est levé et a soufflé si fort qu’il m’a réveillé…
La pluie ce matin était là, le soleil s’était caché
Ses rayons envolés tandis que les gouttes elles, continuaient à se répandre sur ma terre…

C’est dit, je n’aime pas la pluie, froide et triste annonciatrice de l’hiver…
Je n’aime pas la pluie nostalgique d’un matin gris…
Où j’ai froid d’une absence…
Je n’aime pas ces réveils en gouttelettes de pluie où les sourires s’effacent…
Tristes mines d’un matin gris, froid et mélancolique…

Le soleil est partit cédant sa douce chaleur…
Les cheveux se trempent, les gens courent
Et ne disent même pas bonjour…
Les gens se mouillent et s’éclaboussent et s’en vont
Sans même dire pardon…

Les gens se bousculent pour éviter la pluie
Font comme si rien n’existait…
La pluie rend triste quand le vent est froid
Que les gens ne se regardent même pas
Que les trains passent sans qu’un sourire se perde…

Il n’y a que ces pluies fines d’été
Que les gens se plaisent à apprécier
Quand elles sont douces et délicates…
Qu’elles sentent bon le dimanche ensoleillé …
Et que le soleil fait vite disparaître sa trace

Il n’y a que ces pluies qui rendent un sourire
Que ces pluies pour faire naître des rires…
Il n’y a que ces pluies pour rendre heureux




[C’est malheureux il pleut]

Mais il y a beaucoup plus de pluies tristes
Où le cœur de l’homme se ferme à l’inconnu qui passe une flaque…
Il y a ces pluies où les rires se perdent…
Où le temps se gâte, où les nuages arrivent
Et que l’orage éclate…

Ces pluies…