14 mars 2009

L'édito d'Altariel


Bien le bonjour chers ZENiens!

Cette Gazette, la première du mois de mars, paraît sous le signe de la nouveauté!
En effet, vous n'êtes pas sans avoir remarqué que de nombreux changements sont survenus sur ZEN ces dernières semaines. Evamoon, Maryama et moi-même avons rendu notre tablier, de même que Pelisse, dont le mandat touchait à sa fin. Je voudrais d'ailleurs qu'on les applaudisse bien fort de derrière nos écrans pour le travail et le dévouement dont elles ont fait preuve pour diriger d'une main de fer notre secteur. La tâche incombe maintenant à JekanP de maintenir cela à flot en attendant la relève. Il peut d'ores et déjà, j'en suis sûre, compter sur notre plein et entier soutien.

Bref, les choses changent mais la Gazette, elle, reste fidèle à elle-même avec ses habituelles rubriques, ses découvertes et ses articles concoctés avec amour par vous-mêmes, ZENiens et ZENiennes! Les semaines passant actuellement à une vitesse folle, je vous dis à très bientôt et vous laisse, une fois de plus, à vos ZENgnolles!

D'ici là, n'oubliez pas de désigner celui ou celle qui, selon vous, sera le/la plus apte à succéder à Pelisse à la tête de notre secteur!

Bonne lecture,

Altariel

Le ZENien de la semaine : Lughy


Comment te sens-tu en ce moment ?
En ce moment, je suis assez en manque d’énergie : le boulot, la météo...tout y est un peu pour quelque chose. Mais comme je le dis souvent, on se dirige maintenant vers le bon côté de l’année donc les choses n’iront qu’en s’améliorant.

As-tu un coup de cœur à nous faire partager en ce moment ?
Non, j’ai beau réfléchir je ne vois pas. Alors je crois que je vais dédier mon coup de cœur au secteur ZEN et à ses citoyens qui m’ont vraiment bien accueillie à mon arrivée.

Pareillement, as-tu un coup de gueule à faire passer ?
Mon coup de gueule sera destiné à l’hiver. Cette année l’hiver est beaucoup trop long. Je travaille en altitude (à 1500 m) et je suis dans la neige depuis maintenant 5 mois. J’attends avec impatience le printemps, le soleil et le retour du chant des oiseaux au lever du lit.
Pourquoi avoir choisi le secteur ZEN ?
J’étais passée déjà plusieurs fois sur le secteur ZEN lors de petites promenades dans le Complexe et, à chaque fois, ce secteur m’avait plu. Les choses ont maintenant beaucoup changé sur mon ancien secteur, il me fallait donc trouver un nouvel endroit pour poser les valises et ZEN remplissait cette fonction à merveille.
Est-ce que celui-ci correspond à tes attentes ?
Totalement ! Je trouve enfin un secteur où l’on peut parler de sujets sérieux, de sujets qui nous touchent vraiment ou encore de sujets qui amènent à une vraie réflexion. Je trouve que ZEN est un lieu de partage qui nous apporte bien plus que beaucoup d’autres secteurs qui ne publient que des articles totalement futiles.

Si tu devais y voir un changement, quel serait-il ?
Je ne vois rien à changer pour l’instant. Je ne suis aussi sur le secteur que depuis quelques semaines, donc je pense avoir encore des choses à découvrir avant de pouvoir émettre une critique censée.

Si tu avais le choix entre les différentes couleurs hiérarchiques de ZEN, laquelle choisirais-tu et pourquoi ?
En fait le jaune me va très bien. De plus, je n’aurais pas assez de temps à ma disposition pour l’instant pour assurer les tâches incombant à des couleurs supérieures.
Peux-tu te définir en quelques mots ?
Sensible (énormément), à l’écoute, généreuse (un peu trop parfois), autoritaire (quand il le faut) et souvent révoltée…
Voici un petit portrait chinois, à toi de le compléter :
- Si j'étais un fruit : une fraise (du jardin de ma maman pour être précise)
- Un mot : liberté
- Une couleur : vert (couleur de l’espoir)
- Un animal : un aigle
- Une chanson : Brillons (Riké)
- Une valeur : le respect
- Un pays : l’Irlande
- Un chiffre : 4

Une petite citation ?
«La protestation d’un seul n’a guère d’effet, mais celles, simultanées, de nombreuses personnes produisent des miracles.» Peter Benenson, Fondateur d’Amnesty International

[Littérature] La philosophie expliquée à ma fille


Bonjour Citoyens, Citoyennes,

Cette semaine nous allons parler de philosophie ou plutôt d’initiation à celle-ci. Pour se faire, je vais vous présenter un livre très simple à lire et seulement d’une centaine de pages.
Mais exceptionnellement, je vais laisser place à l’auteur qui va lui-même expliquer le pourquoi de ce livre et le but. Celui-ci aura les mots justes pour définir sa démarche.
Ce livre est destiné à ceux qui n’ont jamais entendu parler de la philosophie, ou du moins un vaste aperçu.

Pourquoi ce livre ?
Philosophie est un mot qui, souvent, fait peur. On imagine des questions terriblement compliquées, un vocabulaire énigmatique, des livres dont on ne comprend même pas le titre. Un univers à part, réservé à quelques rares spécialistes, qui sont peut-être des extraterrestres. Bref, ce ne serait pas une activité pour tout le monde. On se trompe, en croyant cela.

Car tout le monde, en particulier les enfants, et les adolescents, s’interroge sur le sens de la vie, sur la mort, la justice, la liberté et autres questions essentielles. Chacun d’autre part est capable de réfléchir, de raisonner, de parvenir à organiser ses idées. Et il ne faut rien d’autre pour commencer à faire de la philosophie : des questions, et la capacité de réfléchir.
Mais, si l’on est trop vite rassuré, on risque de tomber dans un autre piège. La philosophie devient tellement simple, tellement à la portée de tous, tellement banale qu’elle perd tout intérêt. Tout le monde ferait de la philo, comme on respire, du matin au soir, sans même s’en rendre compte. On se trompe encore, en croyant cela.

La philosophie n’est ni un casse-tête ni une activité naturelle et spontanée. On peut la pratiquer à différents niveaux, comme on fait de la musique, du sport ou des mathématiques, en débutant ou en patricien confirmé, en amateur ou en professionnel. L’essentiel est de bien commencer, loin des illusions, des préjugés ou des vues floues. Là est le but de ce livre : donner aux plus jeunes débutants une idée aussi accessible et aussi juste que possible de ce qu’on nomme « philosophie », de son unité et sa diversité.

J’espère que ce petit volume aura une utilité réelle pour les filles et les garçons qui veulent commencer à savoir ce qu’est cette activité de l’esprit. Car elle constitue une source inépuisable de joie, d’étonnement et de liberté.
[…]
Toute ma vie, j’ai lu des philosophes. Je les ai étudiés et commentés. J’ai aussi fréquenté un bon nombre de ceux qui vivent aujourd’hui. J’ai même ajouté quelques livres de ma façon à ceux qui existent déjà dans le domaine de la philosophie.
Malgré tout, je suis toujours surpris. Par la diversité des philosophies. Par les idées curieuses, incroyables, inattendues qui se forment dans les cerveaux humains. Par l’intelligence et la subtilité des analyses. Par la liberté extraordinaire qui se dégage d’un univers mental où aucune discussion n’est jamais interdite, aucune possibilité n’est censurée, aucune critique n’est écartée.
Cette ouverture d’esprit est ce qui fait la force inépuisable de la philosophie. Elle me parait indispensable, parce que je suis devenu convaincu que l’on vit comme on pense. On vit petitement si l’on pense petitement. On vit librement si on pense librement. La pensée n’est jamais sans conséquence sur notre existence, personnelle ou collective.

J’ai donc le sentiment très vif d’une responsabilité particulière dans la transmission d’une première voie d’accès vers la philosophie. Je crois avoir fait de mon mieux, mais je sais que la perfection, qui existe peut-être dans certains de nos rêves, est normalement absente de la réalité.

Roger Pol-Droit.

Titre : « La philosophie expliquée à ma fille. »
Auteur : Roger Pol-Droit
Edition : Seuil 2004
Nombre de pages : 88
Note : 8/10

MindGame.

[Musique] Un éternel Hiver

Bonjour à tous et à toutes!

Aujourd'hui j'ai décidé de vous faire partager un de mes coups de cœur musicaux.
Il s'agit de l'opéra Folk : Un éternel Hiver

Un éternel Hiver est un spectacle musical créé et mis en scène par Lynda Lemay.
L'histoire s'articule autour de 5 personnages. En bref, Jeff aime Manon et Manon aime Jeff. Ils attendent un enfant. Micheline est la maman de Manon et elle aime Daniel. Daniel, lui, est policier et il aime Manon. Mais Micheline et Daniel n'aiment pas Jeff. Heureusement, il y a Nathalie qui aime Jeff , logique vu que c'est son fils ! Tout ce beau monde vit dans la campagne québécoise. Mais tout se complique. Jeff est emprisonné et Manon épouse Daniel ...

Le spectacle (et donc le double album) est une narration en musique (51 chansons) de la complexité de leurs vies. Lynda Lemay explore ici des sentiments et des sujets qui nous sont familiers mais aussi tabous : la culpabilité, l'amour, la haine, la violence conjugale, l'adultère, la mort, la maternité, le suicide, la désillusion, l'espoir, ... Côté musical, c'est toujours la même recette ! Guitare, piano, violon, ... Rien de bien exceptionnel, juste ce qu'il faut. Tantôt de douces ballades, tantôt des airs plus rock'n'roll. Bref, de jolies mélodies touchantes qui sont juste là pour accompagner les mots, en toute simplicité.

A défaut de la vidéo que je ne trouve pas, je vous met les paroles de la chanson "un éternel hiver"[i]Tout l’amour de la TerreNe peut pas sauver les âmesQui ne carburent qu’aux flammesD’une infâme colèreToute la chaleur d’une mèreLa tendresse d’une femmeNe peuvent faire fondre en larmesUn éternel hiverIl faut relever nos manchesPour mieux baisser les brasDevant cet au-delà qui n’discute pas,Qui trancheCette étrange guillotineQui puni à la chaineLes hommes qui s’inclinentPrisonniers de leurs peinesPourquoi s’battre dans l’videAvec l’inévitableOn y gagne que des ridesSur nos joues liquéfiablesTout ce que nous savonsC’est ce que nous sauronsMalgré les marathonsD’notre imaginationCar les pèlerinagesQu’on fait de tombe en tombeNe dissipent aucun nuageN’éclaircissent aucune ombreTout l’amour de la TerreNe peut pas sauver les cœursQui s’en vont avant l’heureSe livrer aux mystèresOn l’prend comme un échecOn n’apprendra jamaisComment survivre avecLe grand trou qu’ça nous faitAlors on s’bat dans l’videAvec l’inévitableOn y gagne que des ridesSur nos joues liquéfiablesOn n’saura jamais toutOn n’sait pas qui dit vraiNi ce qui pend au boutDes prières qu’on faitPourtant l’amour ça sertA sécher nos regards ce soirMais ça n’sort pas d’la guerreQuelqu’un qui s’la déclareJ’ai mal à la poitrineJ’ai mal dedans mes côtesHeureusement qu’la médecineDit que c’est pas not’ fauteEt moi j’croirai à çaC’est ce que mes enfants veulentJ’y croirai avec toiPour me sentir moins seule[/i]A la fin du spectacle, Lynda Lemay s'adresse au public et leur dit que "le coupable dans ces cas-là, dans ces histoires-là ce sont les silences et les secrets qu'on a tendance à garder trop souvent et qu'il serait bon de pouvoir mettre des mots sur ces silences insupportables".Qu'en pensez vous?L'avez vous vu? avez-vous aimé?

[Roleplay] Le livre des Demi-Trolls


Voici une Traduction d’une partie du Livre évoquant les Demi-Trolls trouvé lors d’un dernier RP et actuellement détenu par Ginji-J-ZEN.

« Parfait ».
Feitan, l’Alchimiste gnome du Village semblait satisfait pour le moment de la préparation de sa potion. Tout se passait apparemment à merveille : Pincette de Noisettes, Bave de Troll, Plume de Condor Sage, Un Poil de Licorne... Tout semblait magnifiquement orchestré pour faire de son Cobaye une Arme Unique et indestructible. [...]
Jadis, les Gnomes, orgueilleux et pas aptes à la Sagesse des Citoyens de ZEN, préféraient la force à l’échange, la Puissance à la Sérénité. Ainsi, leur Race était bien souvent en guère contre les « territoires » limitrophes. Petits et Faibles, ce manque était compensé par une Intelligence certaine, et leurs Victoires étaient le plus souvent résultantes de Fourberies, Corruptions, Assassinats.
Parmi ce genre de Personnage vivait un Gnome Alchimiste. Rien de plus normal, les Gnomes étant souvent axés vers ce genre de recherches ; ainsi, la Chimie n’avait presque plus de Secret pour ces Petites Personnes. Grâce à leurs multiples Recherches, les Gnomes ont acquis des Savoirs Majeurs : La Transformation de la Roche en Or, de la Terre en Eau, de la Fumée en Poussière ! Malheureusement, ces Savoirs et Ecrits ont disparu, et la connaissance de ces derniers disparut avec le Déclin de la Race des Gnomes. Au fur et à mesures de leurs Batailles, nombreux furent les acquis qui finirent Brûlés ou Noyés dans une Mare d’Hémoglobine.
Ce Gnome était le plus talentueux de son espèce et résidait dans une grande battisse souterraine. Ces Recherches et trouvailles firent son Superbe, et il fut adulé pendant toute son existence pour avoir été une des grandes Lumières de la Race des Gnomes. [...]
« Viens par ici je te dis ! ». La Fumée provenant de son chaudron devenait à présent Bleue, comme Maléfique. Aidé d’un Fouet, le Gnome faisait avancer son prisonnier enchaîné. Son Cobaye. Car Feitan aimait ce genre d’expérimentation. Utiliser des êtres vivants pour faire avancer ses recherches n’était pour lui aucunement inhumain ; mais une opportunité de faire croitre le Savoir des Gnomes de façon exponentielle. Forçant son Captif à boire une Potion Menaçante, Feitan se réjouissait déjà de son Futur Poste dans la Célèbre Guilde Gnome des Grands Alchimistes.
Minutes après minutes, le Prisonnier se transformait. Sa Peau Velue devenait mi caucasienne ; Son Front Diminuait, contrairement à sa capacité Cérébrale, qui ne cessait d’augmenter. Il semblait également que l’Odeur Pestilentielle qui planait dans la Pièce depuis le Premier Jour de Prison commençait à se dissiper, laissant la place à une Odeur plutôt... « correcte » ; ses Dents diminuaient également mais restaient tout de même plus grandes et plus menaçantes que la moyenne Humaine. Enfin, la Transformation fut à son terme. Une Arme était créée : La Force d’un Troll couplé avec le Sens Instinctif et l’Intelligence des Humains. Un Semi-Troll.

*Partie Griffonnée, probablement un schéma blessé par les tourments du Temps*

Mais l’Expérience tourna Mal . Se rendant compte à Présent de l’Atrocité de l’Expérience, la Créature attendit de se faire libérer pour immédiatement assassiner son Créateur et s’enfuir. Ce n’est que le Jour d’après que les Habitants Gnomes apprirent le Meurtre ; mais la Créature était déjà bien loin à l’Heure qu’il était.
*Partie illisible*
« Le Commencement de la Race des Demi-Troll, Chapitre I »

[Cuisine] Spécialités bordelaises III - Produits de la mer et du fleuve


Après vous avoir mis en bouche avec les viandes et le sucré, et avant de terminer avec les produits de la terre, abordons un nouveau chapitre culinaire sur les produits du monde aquatique!

LES HUITRES

Avant même que les Romains ne se soient installés en Aquitaine, l’huître avait déjà pris possession du Bassin d’Arcachon. Mais ces gisements naturels qui permirent à la population locale de se régaler de gravettes (genre d’huîtres plates) jusqu’au XVIIIème siècle périclitèrent pour finalement disparaître devant le trop grand appétit des hommes. La gravette qui vivait à l’état sauvage dans le Bassin a depuis été remplacée par la portugaise puis par la japonaise. C’est cette dernière qui est aujourd’hui vendue sous le nom d’huître d’Arcachon. Elle est aujourd’hui élevée dans des parcs en pleine mer. Dès sa naissance elle fait l’objet de soins constants car il faut 3 années pour qu’elle devienne adulte et prête à consommation.

Le Bassin d’Arcachon peut donc être considéré comme le berceau de l’ostréiculture et ce d’ailleurs à plus d’un titre. Premier lieu du captage de naissains (larves de l’huître), il fait office de pouponnière pour les producteurs de l’Europe entière !

L’huître peut se déguster nature, ou avec une pointe de jus de citron ou encore une vinaigrette à l’ail ou l’échalote. Personnellement je l’apprécie aussi avec une goutte de vinaigre balsamique. Quand je partage un plat d’huître avec des convives, la première fois ça les étonne, mais après avoir tenté cette expérience, ils arborent un regard pétillant et en dodelinant la tête finissent par lâcher « Ha oui ! Pas mal du tout ! »

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LA LAMPROIE BORDELAISE

La lamproie est un genre de gros serpent des mers qui remonte les fleuves Garonne et Dordogne au printemps, et se prépare … à la Bordelaise. Son aspect, haem… n’est pas super ragoûtant et ressemble à une grosse anguille avec une bouche en forme de ventouse dont la langue est parsemée de petites dents. Ce poisson primitif existait déjà avant l’ère des dinosaures et peut peser jusqu’à 1 kg et faire 1 mètre de long. On la cuit façon civet dans son sang et un vin rouge corsé (traditionnellement un vin de St-Emilion), et avec des poireaux. C’est un grand classique de la cuisine de Bordeaux et constitue véritablement un plat d’excellence pour les gourmets.
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LA PIBALE OU CIVELLE

Les bébés anguilles (pibales) naissent dans la mer chaude des Sargasses puis se laissent porter au gré des courants pour arriver sur nos côtes atlantiques d’où ils cherchent à rejoindre les fleuves afin d’y grandir tranquillement. Une fois anguilles, ils retourneront dans la mer qui les a vu naître pour se reproduire. Et le cycle recommencera… Sauf si un pêcheur ne passe par là ^^. Car la pibale est un mets royal. On la cuisine à l’espagnole dans une cassolette en terre avec de l’huile d’olive. Malheureusement, du fait du braconnage, la pibale se fait de plus en plus rare… et donc très chère puisqu’atteignant en moyenne dans les 200 euros le kg.

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L’ESTURGEON DE BORDEAUX ET LE CAVIAR GIRONDIN

L’esturgeon était autrefois en gironde un poisson commun. Il était pêché pour sa chair blanche et fine comparable à celle de la lotte. Quant aux œufs, aujourd’hui si précieux, ils amélioraient l’ordinaire des poules et des cochons, c’est dire… Ce ne fut qu’après la guerre de 1914 et sur les conseils d’un russe blanc, ancien chef des pêcheries du Tsar que les pêcheurs girondins apprirent à préparer le caviar et prirent conscience du véritable trésor que la nature leur apportait à portée de … filet. Après la Seconde Guerre Mondiale on en produisait jusqu’à 8 tonnes par an, et du meilleur… Mais là aussi, modernisme et braconnage se sont ligués pour faire quasiment disparaître l’esturgeon de nos rivières. Au début des années 1980, lorsque la pêche fut interdite, la production du caviar de Gironde était tombée à 25 kg par an. Rare et savoureux, le caviar de Gironde se classe immédiatement après le béluga et on le trouve légitimement dans les meilleures épiceries fines de caviar comme chez le fameux Petrossian à Paris. Et il est trois fois moins cher à la vente…

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Bon appétit !

DJMatrix en direct de Bordeaux.