10 janvier 2009

La gastronomie bordelaise de DJMatrix





Découverte Culinaire, à la rencontre de la gastronomie bordelaise !

Bonjour !

Je me propose lors d’une suite d’articles de venir vous présenter et vous faire découvrir ce qui fait la particularité de la gastronomie Bordelaise. Nous commencerons par les viandes (désolé pour les végétariens ^^), puis, au fur et à mesure des gazettes, nous aborderons le sucré, les produits de la terre et les produits de mer ou d’eau douce (quoi qu’un estuaire n’est jamais totalement de l’eau douce).

Je n’aborderai pas ce qui fait certaines traditions du sud-ouest de la France en général (confit de canard, foie gras, cassoulet et j’en passe) mais bien la gastronomie Bordelaise et son département la Gironde car elle est déjà très riche en soi.

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Mais avant tout introduisons Bordeaux rapidement. Bordeaux est une métropole régionale de taille moyenne et capitale de l’Aquitaine et de la région Sud-Ouest de la France. Environ 250 mille habitants intra-muros et près d'un million avec l’agglomération, Bordeaux et son Port de la Lune sont inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco.

Il faut dire qu’elle garde une architecture Renaissance et XVIII ème quasiment intacte et reste une ville à « taille humaine », point de quartiers d’affaires, de buildings démesurés, ni de zones industrielles comme dans certaines autres grandes villes de France. Non, elle reste un symbole du bien vivre, de l’épicurisme, du tourisme, de la culture, de la gastronomie et du vin bien sûr.

Elle compte également dans son architecture des lieux qui sont ou ont fait partie des plus grands chefs d’œuvre de toute l’Europe : son pont d’Aquitaine, premier des plus grands ponts européens suspendus qui vient de passer ses 40 années ; la grande Place des Quinconces avec ses 12 ha, sa colonne des Girondins haute de 43 mètres est une des plus grandes place d’Europe ; sa basilique gothique Saint-Michel et sa flèche du même nom haute de 114 mètres ; sa cathédrale Pey Berland et ses deux flèches ; sa grosse cloche, vestige de l’enceinte médiévale logée au sein d’une imposante porte de 40 mètres de haut avec deux tours et pesant près de 8 tonnes ; sa rue Sainte-Catherine, la plus longue rue piétonne d’Europe avec près de 4 km de long et j’en passe beaucoup !

Un climat doux et océanique, à à peine plus d’une demi-heure des côtes océaniques et de ses interminables plages de sable et de dune, à 2 heures de l’Espagne et à à peine plus des premières stations de ski Pyrénéennes et de ses montagnes, et toute proche également du Périgord et de ses trésors culinaires, préhistoriques et architecturaux du médiéval ; sans parler du bassin d’Arcachon et de la Dune du Pyla, la plus haute d’Europe encore avec ses plus de 100 mètres de hauteur.

Revenons-en à nos moutons maintenant ! Et cela est peu dire car je vais d’abord vous parler de l’agneau de Pauillac !

L’AGNEAU DE PAUILLAC

Pauillac est une petite ville du Médoc, région viticole par excellence située au nord de Bordeaux. Il était d’usage que les moutons en transhumance viennent à la fin des vendanges pacager au milieu des vignes tout en fumant généreusement la terre. On trouve encore bien sûr de nombreux troupeaux de moutons dans le Médoc, d’autant plus qu’une bonne partie des ouvriers à l’année des exploitations viticoles sont d’origine maghrébine, vive les méchouis de fin de vendange (j’en atteste personnellement) ! Mais l’agneau de Pauillac, qui détient une Indication Géographique Protégée ainsi qu’une Appellation d’Origine Contrôlée a quelque chose de bien bien particulier… Ils sont élevés sous la mère, de ces chères brebis bien gloutonnes qui ont l’avantage unique de pouvoir brouter en été une herbe fraîche et salée dans les prés que les marées souvent viennent couvrir, et en hiver chouchoutées avec du bon grain et des carottes. Qui plus est, on donne à leurs agneaux en plus de ce bon lait de maman brebis, un mélange de sucre de canne ou de mélasse et de céréale qui leur donne ce goût de viande si subtil et plein de finesse, rosée à souhait, juteuse et tendre… hmmmmmm. Ca vaut le détour.

http://www.gastronomie.aquitaine.fr/upload/agneau_de_sel_en_croute.jpg

Terminons maintenant avec la fameuse ENTRECOTE BORDELAISE !

Sa réputation vient en fait essentiellement du fait qu’elle est tirée à l’origine de la fameuse Bazadaise ! Cette vache bouchère d’exception et très locale de la ville de Bazas.
La Bazadaise revient de loin car elle a faillit disparaître. Mais c’est justement bien grâce aux gourmets qu’elle peut encore paître et vivre sa vie dans les doux prés verts et généreux du sud-ouest de la Gironde. De l’avis des experts, cette vache qui dispose de caractéristiques bien particulières (bien trapue et en chair, robe grise auréolée, un squelette fin néanmoins pour qu’un boucher puisse travailler idéalement) est une, sinon la, reine de nos vaches bouchères. Disposant elle aussi d’une Indication Géographique Protégée, la vache ou le bœuf de Bazas ne se trouvent que là-bas ! Sa chair onctueuse, tendre à souhait, grasse juste ce qu’il faut, avec son goût de noisette… c’est bien en entrecôte grillée sur des braises de ceps de vigne avec un peu de sel, de poivre et de beurre d’échalote qu’elle vous domptera le palais définitivement. Et accompagnée de cèpes de bordeaux, je ne vous dis pas… mais ceci fera l’objet d’une autre gazette.

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En direct de Bordeaux, un article exclusif de la seule et unique plume de votre dévoué DJMatrix ! Bon appétit et bon voyage !