06 octobre 2006

[PheebS by night] Midnight moon



Le 4 octobre 2006
00.00

La perte de quelqu'un que l'on aime est toujours difficile, surtout lorsque c'est vous qui partez.
Pour le bien de chacun dit-on…

La fatigue qu pèse et l'envie de laisser couler ses larmes étouffe…
Et pourtant…
Des petits papillons se sont mis à voleter dans le ventre…

Avez-vous déjà ressenti cette impression de légèreté, d'avoir envie de voler, et cependant de rester cloués au sol, parce que quelque chose vous y retient?

Les rêves parfois nous aident à vivre, parfois nous déçoivent parce que trop songés, trop utopiques, trop fantasmagoriques…

Cette boule que l'on ressent à l'estomac, parce que quelque chose nous manque, quelqu'un peut-être, mais que l'on ne peut se résoudre à retrouver…
Pour le bien de chacun dit-on…

Passer de l'euphorie à l'ennui, de l'ennui à la tristesse, de la tristesse à l'insipide…
Se sentir vide de sens, vide de tout…
Et pourtant…
Ressentir cette petite chaleur au fond de soi. Cette petite force qu'il nous reste et qui nous dit:"Continue d'avancer! Continue d'essayer! Tu verras, ça ira cette fois!"

Parce que tout a été chamboulé, perturbé, révolutionné,… explosé…
Et que l'on perd pied…

Et pourtant…
Il y a ces papillons qui arrivent un jour, un soir, sans crier gare.
Ces ailes qui vous frôlent et qui font sourire alors que l'on a envie de pleurer…
Non. Pas pleurer. Rester stoïque dans le noir, les yeux ouverts, ne rien dire et ne rien faire.

Se dire que peut-être aucun espoir n'est perdu. Et puis changer d'avis et penser à ça, à elle, à lui…
Penser à une histoire, à un instant, à un rêve peut-être vécu… ou trop réaliste pour être vrai…

Mais il faut toujours partir, fuir…
Pour le bien de chacun dit-on…
Parce que c'est peut-être mieux ainsi…

Et on se rappelle.
Des fous rires. Des mots dits tout bas. Ou criés.
On regrette peut-être. De ne pas avoir vécu entièrement tout ça.

Mais il ne faut jamais regretter!
Parce que tout n'est pas perdu…
Rien n'est jamais perdu… tout se transforme…

La vie est un train. Les gens y montent, font un bout de chemin avec vous, sortent du wagon peut-être, alors qu'ils sont arrivés là où ils devaient, ou parce qu'ils se sont trompés de chemin.
Quelques fois, par miracle, ils continuent leur chemin avec vous, jusqu'à destination… et ne sortent jamais du train sans vous…

A vous,
A ça,
A elle,
A lui,
A toi… oui, toi…

Essayez de voir la vie comme ce train qui roule sans cesse. Chaque personne que l'on rencontre est un voyageur, comme vous. Si elle doit partir, laissez-là. Peut-être vous rejoindra-t-elle dans une autre gare. Peut-être ne la reverrez-vous jamais.
Alors, profitez de chaque instant vécu. De chaque sourire.
Souriez. La vie est bien trop courte pour la pleurer.