
Bouteilles, sacs, étiquettes, et tout le reste. Les conséquences écologiques d'un monde plastique
Au début du 21e siècle du développement humain, la planète terre est devenue une véritable couche de plastique. Nos outils de communication, ordinateurs, accessoires de sport, boitiers CD, emballage de médicaments ou de l'essentiel de ce que nous avalons, nourriture et breuvages, sont des matériaux versatiles
et durables.
Une histoire en Plastique
Rechercher des références aux matériaux naturels utilisés comme récipients, adhésifs, emballages ou autres, nous ramène aussi loin que l'ancien testament.
Il s'agissait là des précurseurs aux substances modernes. Or, l'histoire raconte que l'industrie du caoutchouc a aussi joué un rôle dans la naissance des plastiques. En effet, l'ébonite, ou caoutchouc dur, découvert en 1851, a été le premier matériau créé par préparation thermique, ainsi que le premier à impliquer la modification chimique distincte d'une substance naturelle.
Au cours de la décennie 1850, l'anglais Alexander Parkes nota que le résidu solide après évaporation d'un solvant photographique, le collodion, formait une matière imperméable, élastique, solide et résistante. En 1856, il a breveté un processus d'imperméabilisation des tissus par l'utilisation de
ce genre de produits. De son coté, John Wesley Hyatt a expérimenté aux Etats-Unis les facultés du nitrate de cellulose. Avant de mettre au point, en 1865, une méthode de fabrication des boules de billard à partir d'éléments autres que l'ivoire, un mélange de vêtements, de poussière d'ivoire, d'écailles et de collodion.
Nouveau et Mieux
Les emballages plastiques fournissent une excellente protection. Ils sont peu coûteux à produire et résistants dans le temps. C'est cependant cette même durée de vie qui pose le plus gros problèmes en termes d'écologie. L'exemple le plus concret en est le nombre de poubelles résiduelles qui se baladent dans la nature aux quatres coins de la planète. Les plastiques, à cause de leurs compositions chimiques, sont incroyablement stables et durables dans l'environnement, longtemps après usage et particulièrement s'ils sont enterrés
ou gardés à l'abri des rayons solaires directs. Le processus de décomposition est ralenti par les anti-oxydants, intégrés par les fabricants, dans le but d'améliorer la résistance aux éventuelles attaques acides des produits.
Les sacs, souvent fins, symbolisent le mieux l'aspect négatif de la culture plastique grandissante. Les administrateurs municipaux, en général, considèrent ce genre de poubelles comme le principal accusé après les processus de recyclage du caoutchouc, les égouts engorgés, la pollution des nappes phréatique et l'appauvrissement des ressources en eau potable. L'accumulation de plastiques dans les décharges municipales pose également de sérieux problèmes dans la gestion de ces espaces. En effet, ceux-ci ne peuvent pas procéder à l'incinération à cause justement de la présence de plastique. Brûler cette substance reviendrait à rejeter des dioxines dans l'atmosphère, un produit chimique de classe 75, considéré comme cancérigène, et lourd de conséquences, avec notamment des
malformations congénitales à la clé.
Dans l'air, dans l'Alimentation, dans Vous.Si l'on va plus loin encore, on remarque que les plastiques traditionnels, fabriqués à base de ressources naturelles non renouvelable telles que l'huile, le charbon ou le gaz naturel, imposent à l'environnement un fardeau chimique pesant. Une étude américaine sur leurs rejets de produits toxiques dans l'atmosphère a amené à comptabiliser:
Trichloroethane, Acetone, Methylène chloride, Methyl ethyle ketone, Styrene, Toluene, Benzene, mais le processus de production enregistre également d'autres émissions: oxydes de soufre, oxydes nitratés, méthanol, oxyde d'éthylène, et
composants organiques volatiles.
En dehors des problèmes de sécurité en cours de fabrication, de nombreux additifs chimiques, nécesssaires aux performances pratiques des plastiques, engendrent un environnement et des effets néfastes à la santé des hommes. Ces conséquences
impliquent une toxicité directe, comme dans le cas de l'essence, du cadmium et du mercure. Or, nous sommes tous fréquemment exposés à ces produits chimiques, qui ne sont pas seulement dangereux pendant la fabrication, mais aussi en cours de manipulation des emballages. Certaines substances se diffusent ou migrent, depuis les protections en polymère vers la nourriture qu'elles recouvrent.
Solutions naturelles?
Pour donner une définition résumée du terme "biodégradable", on dirait capacité d'une substance à se désintégrer en substances simples par l'activité d'organismes vivants, et dès lors incapable de résister à l'environnement pour une longue
periode. La raison pour laquelle les plastiques traditionnels ne sont pas biodégradables résulte le fait que les molécules de polymères végétaux naturels, comme les dérivés d'avoine ou de maîs, ont des molécules que les microbes parviennent facilement à attaquer ou à casser, les PLA ou polyatides, issus de l'association de plantes céréalières, ou de maïs modifié, peuvent servir à créer certains produits comme les pots de fleurs ou serviettes jetables. Ils sont disponibles dans le commerce depuis 1990, et certains mélanges ont prouvé leur
valeur dans les implants médicaux, les sutures ou les package médicamenteux, par leur capacité à se dissoudre avec le temps. On peut aussi fabriquer des polymères biodégradables en impliquant des bactéries qui produisent, à l'intérieur même
de leurs cellules, des granules de plastiques appelées polyhydroxyalcanoate [PHA].
Les scientifiques prélèvent ensuite les gènes de cette forme de bactéries pour les gréffer à des plans de maïs, qui développent le plastique en eux.
Ceci dit, les PLA et les PHA sont nettement plus coûteux à produire que les plastiques conventionnels. Il faut donc tout d'abord amener les consommateurs
à les adopter. Les éléments biodégradables présents sur le marché sont de 2 à 10 fois plus chers que les traditionnels. Mais les écologistes conteste cette vérité comptable en expliquant que le coût moins élevé des plastiques conventionnels ne reflète par leur véritable prix, à partir du moment ou on ne tient pas compte de leur impacte global. Exemple: quand nous achetons un sac en plastique, nous ne
payons pas pour sa collecte ni sa déstruction après utilisation. si l'on prenait ces traitements en considération dans le tarif original, les plastiques biodégradables seraient nettement plus compétitifs.
Pour finir, les consommateurs ont bien plus de contrôle sur ce qu'ils achètent qu'ils ne l'imaginent. Les principales causes de l'accumulation de déchets non biodégradables et de l'appauvrissement de notre habitat naturel sont l'apathie
et l'ignorance. Aussi longtemps que les gens continueront d'avoir une philosophie à court terme en pensant profit avant préservation, les marchands de plastiques suivront.
Au début du 21e siècle du développement humain, la planète terre est devenue une véritable couche de plastique. Nos outils de communication, ordinateurs, accessoires de sport, boitiers CD, emballage de médicaments ou de l'essentiel de ce que nous avalons, nourriture et breuvages, sont des matériaux versatiles
et durables.
Une histoire en Plastique
Rechercher des références aux matériaux naturels utilisés comme récipients, adhésifs, emballages ou autres, nous ramène aussi loin que l'ancien testament.
Il s'agissait là des précurseurs aux substances modernes. Or, l'histoire raconte que l'industrie du caoutchouc a aussi joué un rôle dans la naissance des plastiques. En effet, l'ébonite, ou caoutchouc dur, découvert en 1851, a été le premier matériau créé par préparation thermique, ainsi que le premier à impliquer la modification chimique distincte d'une substance naturelle.
Au cours de la décennie 1850, l'anglais Alexander Parkes nota que le résidu solide après évaporation d'un solvant photographique, le collodion, formait une matière imperméable, élastique, solide et résistante. En 1856, il a breveté un processus d'imperméabilisation des tissus par l'utilisation de
ce genre de produits. De son coté, John Wesley Hyatt a expérimenté aux Etats-Unis les facultés du nitrate de cellulose. Avant de mettre au point, en 1865, une méthode de fabrication des boules de billard à partir d'éléments autres que l'ivoire, un mélange de vêtements, de poussière d'ivoire, d'écailles et de collodion.
Nouveau et Mieux
Les emballages plastiques fournissent une excellente protection. Ils sont peu coûteux à produire et résistants dans le temps. C'est cependant cette même durée de vie qui pose le plus gros problèmes en termes d'écologie. L'exemple le plus concret en est le nombre de poubelles résiduelles qui se baladent dans la nature aux quatres coins de la planète. Les plastiques, à cause de leurs compositions chimiques, sont incroyablement stables et durables dans l'environnement, longtemps après usage et particulièrement s'ils sont enterrés
ou gardés à l'abri des rayons solaires directs. Le processus de décomposition est ralenti par les anti-oxydants, intégrés par les fabricants, dans le but d'améliorer la résistance aux éventuelles attaques acides des produits.
Les sacs, souvent fins, symbolisent le mieux l'aspect négatif de la culture plastique grandissante. Les administrateurs municipaux, en général, considèrent ce genre de poubelles comme le principal accusé après les processus de recyclage du caoutchouc, les égouts engorgés, la pollution des nappes phréatique et l'appauvrissement des ressources en eau potable. L'accumulation de plastiques dans les décharges municipales pose également de sérieux problèmes dans la gestion de ces espaces. En effet, ceux-ci ne peuvent pas procéder à l'incinération à cause justement de la présence de plastique. Brûler cette substance reviendrait à rejeter des dioxines dans l'atmosphère, un produit chimique de classe 75, considéré comme cancérigène, et lourd de conséquences, avec notamment des
malformations congénitales à la clé.
Dans l'air, dans l'Alimentation, dans Vous.Si l'on va plus loin encore, on remarque que les plastiques traditionnels, fabriqués à base de ressources naturelles non renouvelable telles que l'huile, le charbon ou le gaz naturel, imposent à l'environnement un fardeau chimique pesant. Une étude américaine sur leurs rejets de produits toxiques dans l'atmosphère a amené à comptabiliser:
Trichloroethane, Acetone, Methylène chloride, Methyl ethyle ketone, Styrene, Toluene, Benzene, mais le processus de production enregistre également d'autres émissions: oxydes de soufre, oxydes nitratés, méthanol, oxyde d'éthylène, et
composants organiques volatiles.
En dehors des problèmes de sécurité en cours de fabrication, de nombreux additifs chimiques, nécesssaires aux performances pratiques des plastiques, engendrent un environnement et des effets néfastes à la santé des hommes. Ces conséquences
impliquent une toxicité directe, comme dans le cas de l'essence, du cadmium et du mercure. Or, nous sommes tous fréquemment exposés à ces produits chimiques, qui ne sont pas seulement dangereux pendant la fabrication, mais aussi en cours de manipulation des emballages. Certaines substances se diffusent ou migrent, depuis les protections en polymère vers la nourriture qu'elles recouvrent.
Solutions naturelles?
Pour donner une définition résumée du terme "biodégradable", on dirait capacité d'une substance à se désintégrer en substances simples par l'activité d'organismes vivants, et dès lors incapable de résister à l'environnement pour une longue
periode. La raison pour laquelle les plastiques traditionnels ne sont pas biodégradables résulte le fait que les molécules de polymères végétaux naturels, comme les dérivés d'avoine ou de maîs, ont des molécules que les microbes parviennent facilement à attaquer ou à casser, les PLA ou polyatides, issus de l'association de plantes céréalières, ou de maïs modifié, peuvent servir à créer certains produits comme les pots de fleurs ou serviettes jetables. Ils sont disponibles dans le commerce depuis 1990, et certains mélanges ont prouvé leur
valeur dans les implants médicaux, les sutures ou les package médicamenteux, par leur capacité à se dissoudre avec le temps. On peut aussi fabriquer des polymères biodégradables en impliquant des bactéries qui produisent, à l'intérieur même
de leurs cellules, des granules de plastiques appelées polyhydroxyalcanoate [PHA].
Les scientifiques prélèvent ensuite les gènes de cette forme de bactéries pour les gréffer à des plans de maïs, qui développent le plastique en eux.
Ceci dit, les PLA et les PHA sont nettement plus coûteux à produire que les plastiques conventionnels. Il faut donc tout d'abord amener les consommateurs
à les adopter. Les éléments biodégradables présents sur le marché sont de 2 à 10 fois plus chers que les traditionnels. Mais les écologistes conteste cette vérité comptable en expliquant que le coût moins élevé des plastiques conventionnels ne reflète par leur véritable prix, à partir du moment ou on ne tient pas compte de leur impacte global. Exemple: quand nous achetons un sac en plastique, nous ne
payons pas pour sa collecte ni sa déstruction après utilisation. si l'on prenait ces traitements en considération dans le tarif original, les plastiques biodégradables seraient nettement plus compétitifs.
Pour finir, les consommateurs ont bien plus de contrôle sur ce qu'ils achètent qu'ils ne l'imaginent. Les principales causes de l'accumulation de déchets non biodégradables et de l'appauvrissement de notre habitat naturel sont l'apathie
et l'ignorance. Aussi longtemps que les gens continueront d'avoir une philosophie à court terme en pensant profit avant préservation, les marchands de plastiques suivront.