
Le rêve d’LJHugues a conduit à la traduction d’une des strophes codées de la prophétie et l’a désigné comme premier champion. C’est l’élément de l’eau qui est entré violement en action dans cette aventure qui allait se conclure… sur un coup de bol !
C’est dans la nuit de mercredi à jeudi que la prophétie est apparue en rêve (voir article ci-dessous) à notre ancien Sage LJHugues, fidèle serviteur du Bonheur de Zen.
Un conseil,auprès de Mochou et des nouveaux sages, décida rapidement d’un départ imminent vers l’ancien temple sacré de Shakya.
Les préparatifs furent à nouveau troublés par un violent orage qui, en s’abattant sur la place d’Ame, obligea le Kalif AlSadhim, Djinn de feu, à renoncer au voyage.
Grand bien lui en prit, car au premier tournant, les problèmes allaient commencer pour notre équipée. Un lac magnifique, mais qui n’avait pas été remarqué lors du précédent voyage, s’étendait sur la route menant au temple. Cela n’aurait pu être qu’un idyllique spectacle si un ban de sirènes et de tritons n’étaient sournoisement apparus, chantant une mélodie douce et envoûtante. Sous l’effet hypnotique des voix des sirènes, tous nos citoyens se laissèrent entraîner malgré eux vers les profondeurs du lac pour une danse mortelle. Heureusement, Mochou et LJHugues réagirent suffisamment vite pour se boucher les oreilles et tenter de venir en aide à leur amis. La situation semblait toutefois désespérée lorsque, soudain, une lame de fond remua les eaux du lac qui commencèrent à monter rapidement, obligeant les sirènes et les tritons à fuir pour une raison inconnue.
Nos citoyens reprirent tant bien que mal leurs esprits pour constater qu’ils nageait, épuisés, dans un lac tourmenté dont le niveau ne cessait de grimper. Se secourant les uns les autres, ils prirent position sur un radeau de fortune et constatèrent que le lac était devenu un océan houleux et dangereux. Mais ils étaient loin de leur dernière surprise. Bientôt des ombres apparurent dans les flots bleus : celles de cadavres décharnés remontant à la surface pour faire tourbillonner le radeau. Inlassablement, les morts-vivants répétaient les vers de la prophétie comme une complainte infernale.
Les témoins affirment qu’il s’agissait des cadavres de nos ancêtres déchus, mais leurs témoignages sont en cours d’analyse historico-mystique par nos spécialistes.
A force de tourbillonner et de s’accrocher au radeau, ce dernier sombra avec nos citoyens qui eurent immédiatement le sentiment d’avoir échouer leur quête. La noyade semblait ne pas pouvoir leur échapper.
Mais un nouveau retournement de situation allait s’opérer, laissant les citoyens sur le sol d’une galerie souterraine et humide, devant l’armée menaçante des morts-vivants. N’écoutant que leur instinct de survie, ce n’est qu’au prix d’une course folle vers le temple, apparu mystérieusement devant eux, qu’ils purent s’en sortir.
Au devant de nos citoyens émoulus, Mochou, bille en tête, traversa la porte du temple marquée de l’élément aquatique dirigeant cette quête.
C’est ici que se déroula la partie la plus dramatique de l’aventure, avec la découverte d’un autel d’offrande et de sacrifice garni de l’inscription suivante :
"Je suis le doux chemin de rien à l'infini,
Je suis le parcours clair de l'infime au géant,
La route de la goutte à l'océan,
Ouvre tes lèvres et bois, je serai ton envie!
Je suis une future pluie et une ancienne averse,
Je suis une future mer et puis un ancien fleuve,
Je suis ce que je veux mais toujours pour me plaire,
Tu sauras faire le vide pour retrouver le plein!
Je suis une rivière qui nage sous la terre,
Je suis le puits béant qui féconde la vie,
Je suis la source jeune et je suis la fraîcheur,
Ouvre tes bras et vois dans le sang qui jaillit!"
De toute évidence, la déesse attendait un sacrifice de la part de notre champion qui, assumant sa position, s’ouvrit les veines sur l’autel et se laissa vider de son sang. Le sang s’écoulant de l’autel glissa doucement dans une rigole où il se mit à briller comme une flamme dans la nuit, guidant les citoyens vers une autre salle où les attendait la statue de Shakya et le bol brisé.
Mochou entra soudain en transe et parla avec la voix de Shakya pour parfaire la prophétie en des termes obscures. La prière et la réflexion permirent à nos héros de déduire que seule la présence de nouveaux arrivants pourraient les aider, en assurant l’union humaine entre tous les citoyens : le champion (LJHugue), l’expert (Mochou) et un apprenti à ramener. Mochou ouvrit alors un vortex vers le village où nos citoyens se rendirent à la recherche de nouveaux arrivants pour les accueillir dans la communauté. Il devint évident que le message de la prophétie allait en ce sens : celui de l’accueil et de l’entraide. Alkemia et Devilange revinrent avec les héros auprès de la déesse où, au terme de prières et d’incantations, LJHugues pu être ramené à la vie et les morceaux du bol brisé ressoudés. C’est donc par cette remise en question de nos propres habitudes d’accueil, dans le but de leur rendre tout leur sens, que le pardon de Shakya pu être donné aux citoyens.
Le bol du pardon, rempli des larmes de Shakya, symbole de l’eau purificatrice et matricielle, est le premier élément de la longue quête qui nous mènera vers la vérité sur la disparition de la 16è Révélation. Mais l’aventure est loin d’être terminée…
C’est dans la nuit de mercredi à jeudi que la prophétie est apparue en rêve (voir article ci-dessous) à notre ancien Sage LJHugues, fidèle serviteur du Bonheur de Zen.
Un conseil,auprès de Mochou et des nouveaux sages, décida rapidement d’un départ imminent vers l’ancien temple sacré de Shakya.
Les préparatifs furent à nouveau troublés par un violent orage qui, en s’abattant sur la place d’Ame, obligea le Kalif AlSadhim, Djinn de feu, à renoncer au voyage.
Grand bien lui en prit, car au premier tournant, les problèmes allaient commencer pour notre équipée. Un lac magnifique, mais qui n’avait pas été remarqué lors du précédent voyage, s’étendait sur la route menant au temple. Cela n’aurait pu être qu’un idyllique spectacle si un ban de sirènes et de tritons n’étaient sournoisement apparus, chantant une mélodie douce et envoûtante. Sous l’effet hypnotique des voix des sirènes, tous nos citoyens se laissèrent entraîner malgré eux vers les profondeurs du lac pour une danse mortelle. Heureusement, Mochou et LJHugues réagirent suffisamment vite pour se boucher les oreilles et tenter de venir en aide à leur amis. La situation semblait toutefois désespérée lorsque, soudain, une lame de fond remua les eaux du lac qui commencèrent à monter rapidement, obligeant les sirènes et les tritons à fuir pour une raison inconnue.
Nos citoyens reprirent tant bien que mal leurs esprits pour constater qu’ils nageait, épuisés, dans un lac tourmenté dont le niveau ne cessait de grimper. Se secourant les uns les autres, ils prirent position sur un radeau de fortune et constatèrent que le lac était devenu un océan houleux et dangereux. Mais ils étaient loin de leur dernière surprise. Bientôt des ombres apparurent dans les flots bleus : celles de cadavres décharnés remontant à la surface pour faire tourbillonner le radeau. Inlassablement, les morts-vivants répétaient les vers de la prophétie comme une complainte infernale.
Les témoins affirment qu’il s’agissait des cadavres de nos ancêtres déchus, mais leurs témoignages sont en cours d’analyse historico-mystique par nos spécialistes.
A force de tourbillonner et de s’accrocher au radeau, ce dernier sombra avec nos citoyens qui eurent immédiatement le sentiment d’avoir échouer leur quête. La noyade semblait ne pas pouvoir leur échapper.
Mais un nouveau retournement de situation allait s’opérer, laissant les citoyens sur le sol d’une galerie souterraine et humide, devant l’armée menaçante des morts-vivants. N’écoutant que leur instinct de survie, ce n’est qu’au prix d’une course folle vers le temple, apparu mystérieusement devant eux, qu’ils purent s’en sortir.
Au devant de nos citoyens émoulus, Mochou, bille en tête, traversa la porte du temple marquée de l’élément aquatique dirigeant cette quête.
C’est ici que se déroula la partie la plus dramatique de l’aventure, avec la découverte d’un autel d’offrande et de sacrifice garni de l’inscription suivante :
"Je suis le doux chemin de rien à l'infini,
Je suis le parcours clair de l'infime au géant,
La route de la goutte à l'océan,
Ouvre tes lèvres et bois, je serai ton envie!
Je suis une future pluie et une ancienne averse,
Je suis une future mer et puis un ancien fleuve,
Je suis ce que je veux mais toujours pour me plaire,
Tu sauras faire le vide pour retrouver le plein!
Je suis une rivière qui nage sous la terre,
Je suis le puits béant qui féconde la vie,
Je suis la source jeune et je suis la fraîcheur,
Ouvre tes bras et vois dans le sang qui jaillit!"
De toute évidence, la déesse attendait un sacrifice de la part de notre champion qui, assumant sa position, s’ouvrit les veines sur l’autel et se laissa vider de son sang. Le sang s’écoulant de l’autel glissa doucement dans une rigole où il se mit à briller comme une flamme dans la nuit, guidant les citoyens vers une autre salle où les attendait la statue de Shakya et le bol brisé.
Mochou entra soudain en transe et parla avec la voix de Shakya pour parfaire la prophétie en des termes obscures. La prière et la réflexion permirent à nos héros de déduire que seule la présence de nouveaux arrivants pourraient les aider, en assurant l’union humaine entre tous les citoyens : le champion (LJHugue), l’expert (Mochou) et un apprenti à ramener. Mochou ouvrit alors un vortex vers le village où nos citoyens se rendirent à la recherche de nouveaux arrivants pour les accueillir dans la communauté. Il devint évident que le message de la prophétie allait en ce sens : celui de l’accueil et de l’entraide. Alkemia et Devilange revinrent avec les héros auprès de la déesse où, au terme de prières et d’incantations, LJHugues pu être ramené à la vie et les morceaux du bol brisé ressoudés. C’est donc par cette remise en question de nos propres habitudes d’accueil, dans le but de leur rendre tout leur sens, que le pardon de Shakya pu être donné aux citoyens.
Le bol du pardon, rempli des larmes de Shakya, symbole de l’eau purificatrice et matricielle, est le premier élément de la longue quête qui nous mènera vers la vérité sur la disparition de la 16è Révélation. Mais l’aventure est loin d’être terminée…