
Une Nouvelle Ere Atomique?
Le changement climatique imputable à l'Homme est largement condsidéré (à moins de travailler pour l'industrie du pétrole ou l'administration Bush) comme l'un des effets les plus menaçants pour la communauté internationale. Il affecte tous les aspects de l'existence, dont (l'écologie de la planètre, les plantes, les animaux et l'humanité, l'agriculture, les réserves d'eau, les économies locales et globales, le niveaux des océans et les événements climatiques extrêmes. Tout cela se voit complété par une demande grandissante en énergie, extraite pour l'essentiel de la combustion de fuels fossilisés.
L'énigme suggère un renouveau d'intérêt (entre autres) pour la régénérescence de l'énergie nucléaire. Les défenseurs de cette source n'insistent pas seulement sur le fait qu'elle est à la fois prolifique et bonne, mais aussi qu'elle ne dépend pas des réserves d'hydrocarbures de régimes instables. L'uranium est en effet l'une des matières premières les plus abondantes de la planète. En plus de son côté sain et efficace, ils soutiennent également que l'incendiede Windscale en Grande bretagne en 1957, et les catastrophes de Three-Mile Island au Etats-Unis en 1979 et Tchernobyl ont tué nettement moins de gens que les industries du pétrole et du charbon réunies.
Ils affirment en outre que les réacteurs modernes sont encore plus sûrs que ceux construits il y a 20 ou 30 ans.
Alors quel est le problème?
Eh bien pour commencer, les différentes étapes du precessus nucléaire demandent de gros stocks d'énergie, bien plus que certaines formes moins complexes de production électrique. Ironie du sort, ceux-ci sont issus de fuels fossilisés. Autant dire que cette source émet des gaz à effet de serre à taux élevé, de façon indirecte. Des études récentes estiment cependant qu'elle n'engendre la création de ce genre de rejet qu'à niveau trois fois inférieur, comparé aux stations alimentées au gaz naturel.
Le nucléaire est une option viable économiquement mais selon une analyse très restreinte. Une fois qu'on ôte les coûts de construction, d'assurance, de dispositif de stockage des déchets, et de lent assainissement des réacteurs, on s'aperçoit que cette industrie ne peut fonctionner qu'avec un soutient financier lourd de la part des gouvernements. Des sommes qui ne serviront jamais au développement d'une énergie écologique recyclable.
C'est la que se situe le "petit problème". Au niveau du traitement des résidus radioactifs, un dilemne grave existe, qui n'a toujours pas trouvé de solution. En effet, il n'existe encore aucun dispositif actif pour le stockage de ce genre de déchets.
La radioactivité se crée naturellement lors de la décomposition de certains éléments appelés isotopes. Les restes comportent une variété de matériaux nécessitant différents types de gestion, afin de protéger les êtres vivants et l'environnement. Ils sont classifiés selon leur taux et le type de radioactivité qu'ils dégagent: bas niveau, niveau moyen, haut niveau.
Dans le traitement de ces déchets, un point essentiel est le temps qu'ils mettent à perdre leur dangerosité. Tout dépend du type de radioactivité des isotopes, et surtout de ce qu'on appelle leur demi-vie. Cette dernière se rapporte à la durée que met un élément donné à réduire ses émanations de moitié. Les divers types concernés possèdent des demi-vies allant de quelques fractions de secondes, à plusieurs minutes, heures, jours, voire milliards d'années.
les résidus hautement radioactifs pourraient être le résultat du fuel utilisé, ou celui de sa rétrocession. Présent à hauteur de 3% dans le volume de déchets, il contient 95% de la radioactivité, en plus de produits de fission hautement radioactifs et de quelques éléments lourds à très longue
demi-vie. Or, tout cela génère une chaleur considérable et nécessite, de fait, un système de refroidissement, ainsi qu'un bouclier pour la manipulation et le transport. Quand le fuel utilisé est retravaillé, les déchets extraits sont vitrifiés par incorporation à du verre de borosilicate (Pyrex), puis scellés à l'intérieur de containers en acier inoxydable, ensuite enterrés dans les profondeur de la terre ou des océans (laissons aux générations futures le soin de gérer ça!).
Autres dangers
Bien que le processus ait beaucoup gagné en sécurité, les réacteurs nucléaires restent loin d'être complètement sans danger et les incidents y sont toujours chose courante. Mises à part les possibilités de lacunes techniques, l'erreur humaine n'est jamais exclue. Le souci, c'est qu'avec la privatisation et la déreglementation du marché de l'électricité, les protagonistes sont obligés d'augmenter leur efficacité en réduisant les coûts, et donc leurs effectifs. Résultats: les risques sont accrus.
Au final, il suffit d'une catastrophe pour cerner des conséquences évidentes: exposition radioactive, et donc désordres génétiques, cancers, leucemies... Il existe également des problèmes sanitaires associés à la production quotidienne d'énergie nucléaire. En effet, les employés travaillant dans les stations sont constamment exposés à une radioactivité de bas niveau.
L'un des produits indispensables au fonctionnement des réacteurs est le plutonium-239, qui sert aussi à la fabrication d'armes militaires. Les installations nucléaires peuvent vite devenir des cibles idéales pour les terroristes, et le matériel radioactif pourrait leur servir à fabriquer des "bombes artisanales".
Effectivement, le plutonium encore plus efficace que celui des armes quand il s'agit d'engendrer des attentats. Pourquoi? Parce que ce produit-là engendre encore plus rapidement une réaction nucléaire en chaine.
Energies Alternatives
Nous avons de nombreuses sources d'énergie à disposition. La plus évidente étant le réacteur thermonucléaire le plus vaste qui soit: le soleil. Il n'est pas seulement une source de vie sur Terre, il propose aussi une énergie générée automatiquement et gratuitement. Une source à la fois constante et abondante. Mieux encore, les coûts chutent rapidement quand il s'agit de renouvelable: au cours des dix dernières années, le tarif des kWh d'électricité issus des éoliennes est tombé de 50%, pendant que ceux tirés des cellules photovoltaïques(solaires electrique) a perdu 30%. Et ce, contrairement à la production nucléaire dont les tarifs augmentent régulièrement, bien qu'elle soit restée largement subsidiaire au cours de la dernière moitié du siècle. A moyen terme, il est possible de combler les besoins énergétiques du monde grâce à des sources recyclables basées sur la technologie. Celles-ci ont des avantages multiples: elles n'émettent aucun gaz à effet de serre et permettent de diversifier le marché. Elles offrent aussi un développement durable de nos stocks et peuvent
être utilisées dans les zones rurales de pays moins développés.
Cependant, le moyen le plus efficace de réduire les émissions de CO2 reste de diminuer notre consommation d'énergie. Un point sur lequel nous pouvons tous intervenir en gaspillant moins et économisant plus.
C'est uniquement pour notre bien.
Et peut-être aussi celui des générations futures.
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Sources:
http://home.nordnet.fr/~ccandaes/energie.htm
http://www.greenfacts.org/fr/dossiers/changement-climatique/index.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Plutonium
http://www.notre-planete.info/environnement/energies.php
http://www.canren.gc.ca/prod_serv/index_f.asp?CaId=143&PgId=766
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nergie_solaire
http://www.inra.fr/sia2003/effet-serre-CO2.html