12 janvier 2007

[Concours] Imaginez la fin rêvée : les Résultats (par Gitana)

La semaine dernière, je vous proposais un petit jeu : écrire la fin d’une histoire dont je donnais le début. Voici donc le texte du gagnant que je vous invite à féliciter chaleureusement. Pour rappel, voici le début de l'histoire, à laquelle il fallait inventer une fin...

« Sahara avait terminé ses tâches quotidiennes. Elle avait aidé la boulangère à cuire ses pains au feu de bois, avait coupé les bûches puis les avait distribué aux villageois, ensuite elle s’était rendue chez le médecin pour terminer les préparations thérapeutiques…
A présent, elle avait hâte de rentrer pour retrouver son nouveau compagnon. Elle avançait vite, suivant le chemin par habitude. Laissant son esprit se perdre dans ses pensées, elle revoyait l’étrange rencontre du matin…
Comme à son habitude, elle s’était levée à l’aube. Les premiers rayons de soleil, encore timides, l’inondaient par la fenêtre de sa chambre. Sahara avait enfilé ses vieux habits, chauds et confortables, et prévu, comme toujours, son pull en laine au cas où elle rencontrerait quelqu’un qui en aurait besoin. Un début de journée bien ordinaire…
En passant à côté du bois qui longeait le chemin qui menait au village, elle perçut une odeur de sang. Intriguée, elle s’enfonçât parmi les feuillages. Soudain elle crut voir une ombre qui se déplaçait à toute vitesse autour d’elle. Elle s’immobilisa. Puis se retourna doucement, et inspecta les environs ; il n’y avait personne. En suivant l’odeur de sang qu’elle sentait de plus en plus proche, elle atteignit un tronc d’arbre où était allongé un chaton blanc et noir. Elle lui murmura quelques paroles rassurantes et le prit délicatement dans ses bras. Elle remarqua qu’il était blessé au niveau de l’abdomen. Elle l’enroula dans le pull et repartit du bois en courant. Avant de retrouver la route, elle crut voir à nouveau une ombre qui la suivait. De retour chez elle, elle comprit vite la cause de la blessure : une balle était venue se loger sous la patte avant du chat. Après l’avoir soigné, elle se rendit compte qu’il faisait déjà bien jour, et qu’elle était en retard pour effectuer ses tâches quotidiennes. Elle partit donc travailler, laissant le chat se reposer…
A présent, elle courait presque, pressée de retrouver son protégé et de connaître l’évolution de sa blessure. Poussant la porte de la maison, elle appela le chat comme pour le prévenir de son entrée. C’est alors qu’elle vit l’intérieur de sa maison entièrement dévastée… »

Et la suite écrite par Goliath-O-ZEN 31766, le gagnant du concours!

La fin rêvée...

« Sahara couru à l'intérieure de sa maison, elle ne pensait plus qu'à une chose, le chaton. Que lui était il arrivé, où pouvait il bien être? Elle espérait, toujours dans l'armoire sous l'escalier, pièce qui gardait un température constante et qui était bien aérée. Cet avec soulagement qu'elle vit que la porte était resté bien fermée.

Elle entrouvrit la porte du placard pour pouvoir en retirer l'animal et le serrer fort dans ses bras avant qu'il ne lui arrive quoi que ce soit d'autre, ses mésaventures avvait du l'avoir épuisé, parce que le chat dormait profondément lorsque Sahara le prit dans ses bras encore tremblant de l'effroi qu'elle avait éprouvé en rentrant dans sa maison dévastéee. C'est alors que se produit un évènement tout à fait singulier.

Sahara se plaisait à vivre auprès de la forêt, mais de là à ce qu'un de ses habitants les plus mal réputé vienne lui rendre visite... Un loup, de taille normale, au pelage bleu-gris brillant était rentré chez elle. Elle en avait beaucoup entendu parler, de ces brumes, animaux sauvages que le clergé pourchassaient sans relâche, mais elle n'avait pas souvent eu l'occasion d'en entrapercevoir un! et celui ci venait paisiblement de rentrer chez elle!

Le loup s'approcha de Sahara, reniflant doucement l'être endormi qu'lle tenait dans ses bras. elle ne bougea pas, pétrifiée de suprise. Le loup agrippa alors la manche de pull de Sahara, l'entrainant doucement vers la sortie. Loin d'être décidée, elle suivi quand même le loup lorsqu'elle entendit un grand bruit à l'étage signifiant sans doute que le vandale se trouvait toujours chez elle. Elle commençait seulement à faire le rapprochement lorsque le loup la lâcha et la poussa dans le dos, comme pour l'obliger à courir.

Elle n'était vraiment pas loin de sa demeure, mais elle pensait déjà avoir parcouru des kilométres... il n'est pas évident de changer la nature d'une minute à l'autre, la forêt avait beau avoir bordé son enfance et sa vie, elle n'y avait jamais pénétré. Elle devait suivre une queue bleue touffue qui se balladait et qui connaissait la moindre racine, la moidre ronce et le moindre terrier de cette forêt, cette présence pourtant la rassurait. elle ne s'avait trop pourquoi elle suivait l'animal, une sorte d'instinct, lorsque la première balle siffla à son oreille. La casse avait commencé, elle devait protéger le chaton, tant et bien que celui ci soit effectivement l'animal pourchassé.

Elle arriva bien vite dans une clairère, où beignait la lumière de la lune, en face d'elle, le loup pénétra dans ce qui semblait être un caverne. Sahara le suiva jusqu'à l'entrée. Et là, la lumière ce fit dans son esprit, un chat, ou plutôt une chatte, était allongée à l'entrée de la grotte, lovée contre un loup qui essayait tant bien que mal de la soigner en la lèchant pour enlever l'infection, un peu plus loin, quatre chaton, tous de couleur métissées blanche et noire était en train de têter une louve qui s'occupait des petits comme elle se serait occupée des siens. La blessure de la chatte ressemblait fort à celle du chaton que Sahara tenait dans ses bras...

A ce moment précis, le chasseur déboula dans la clairière, l'arme au point. Toute la haine qu'il portait à la compagnie se lisait sur son visage. Il arma, mais ne put même pas mettre son doigt sur la gachette. Le loup qui lui sauta dessus de par la droite, celui là, il ne l'avait pas vu venir. Se redressant lentement, le chasseur vit, horrifié, une quinzaine de paires d'yeux, brillant dans la sombre forêt, deux d'entre elles vinrent tirer l'humain dans la forêt. La suite, Sahara ne put que s'en douter, la forêt étouffant tout cris.

Elle revint suovent dans la clairière au loup, ceux ci s'habituant peu à peu à sa présence, la laissant même de temps en temps s'occuper des petits. C'était leur manière de la remercier d'avoir pris soin d'un animal de la forêt et de l'avoir protégé de sa vie. C'était la manière de lui dire qu'elle avait l'esprit de la meute.»


Merci à Goliath-O-ZEN 31766 pour ce très beau texte. Il reçoit donc le prix de 30000 crédits.

BRAVO au gagnant!