14 juillet 2007

138.5 - Citation de la semaine et suite de l'histoire de cette jeune femme par marge


Et oui, chers Zenéistes, la citation de la semaine est de retour !

On se lance ?

« L'espace d'une vie est le même, qu'on le passe en chantant ou en pleurant » Proverbe chinois


Si cet espace est le même, ne vaut-il pas mieux chanter et rire ?

Nous avons tendance à nous accrocher au négatif, à ce qui ne va pas comme nous le voudrions, à ce qui cloche dans nos vie …
Pourtant, le temps ne s’arrête pas pour autant ! Les aiguilles continuent de suivre la course du soleil.
Alors qui si nous prenions le temps de ne garder que le positif, de nous remettre en question, de voir ce que nous accomplissons de bien, nous ne perdrions rien !
Parce qu’il est si simple de prendre le temps de s’émerveiller, l’homme à oublier comment on faisait.

Alors, chers amis, prenez le temps de chanter dans votre vie !



N’oubliez pas que si vous voulez partager une citation avec le village, il vous est loisible de nous l’envoyer !


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Et, suite de l'histoire de cette jeune femme que marge nous fait découvrir déjà depuis quelques semaines...

... Je me force tous les jours pour aller à l’école. Mon copain brosse souvent les cours et ça ne m’encourage pas du tout à y aller. Je préfère rester chez lui, chez ses parents. Sa maman comprend bien mon état. Je ressens comme un mal-être en elle. Je sens qu’elle souffre mais je ne comprends pas pourquoi. Parfois, en l’écoutant, je me dis que c’est parce qu’elle a un peu honte de sa vie. Moi, je l’admire. Je pense qu’elle est heureuse quand je suis là car, ça lui permet d’avoir une vraie conversation avec quelqu’un qui l’écoute. J’apprécie l’écouter. J’espère qu’elle ressent toute la compassion que j’ai pour elle et aussi tout l’amour que je lui porte. Son mari travaillait avec mon père. C’est pourquoi j’ai souvent peur de mal faire. J’ai peur qu’il ait un à priori sur moi. J’ai peur qu’il pense que je suis comme mon père. Je ne suis pas du tout comme lui. Et puis, je ne veux pas non plus qu’il pense que je suis comme toutes les autres filles. Je ne veux pas faire de mal à leur fils et je ne veux pas leur faire du mal à eux. Je n’ai pas envie de les décevoir. Je fais tout ce que je peux pour leur apporter un peu de bonheur, un peu de ce que je suis mais, sans les envahir. J’ai envie de leur faire à manger pour les remercier de tout ce qu’ils font pour leur fils et pour moi. Ce sera végétarien mais nourrissant. J’irai chercher moi-même la nourriture avec ce qu’il reste d’argent sur mon compte. Je ne sais pas pourquoi, je sais qu’ils méritent le meilleur de la vie. Je veux qu’ils goûtent un peu à ce qu’il y a de meilleur.

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