10 mai 2008

Souvenir Musical : Jeff Beck par Homer



Son nom peut porter à confusion, mais il a un prénom, et surtout une maîtrise parfaite de la guitare pour se distinguer. Jeff Beck, n’est pas Beck, mais il est le guitariste loué par Jimi Hendrix dans le magazine « Rolling Stone ». Pour le meilleur, Jeff Beck n’est rien de moins que le meilleur guitariste du Royaume-Uni.

Jeff Beck naît le 24 juin 1944 en Angleterre. Il passe son enfance à Wallington, entouré d’un piano et d’une mère pour caresser les touches. Quand la mélodie ne sort pas des doigts maternels, elle provient de la radio familiale. Dance ou classique, elle n’est pas sélective.

Baignant dans toutes les influences, Jeff Beck finit par se mettre à la guitare. Dans les environs de Londres, il commence à se produire. Jeff intègre des groupes, notamment les Yardbirds quand Eric Clapton décide de partir voir ailleurs. La collaboration ne dure que quelques mois, 18 exactement, entre 1965 et 1967.

Jeff Beck quitte la formation et monte The Jeff Beck Group qui a comme chanteur Rod Stewart. En 1968, il sort « Truth ». Un an après, « Beck-Ola » paraît. Rod Stewart et Ron Wood finissent par partir vers d’autres horizons. Il manque plusieurs membres au groupe, mais il sort tout de même « Rough and Ready » en 1971 et "The Jeff Beck Group" en 1972. En 1973, une nouvelle formation, réduite à un trio, composé par Beck, un bassiste et un batteur, se nomme « Beck, Bogert and Appice ».

En 1975, Jeff Beck effectue un vrai tournant. Il délaisse le hard-rock et se lance dans le jazz-fusion. « Blow By Blow » (1975) et « Wired » (1976) sont des succès. Ils rentrent dans la catégorie des albums les plus vendus de l’époque et provoquent un déluge de critiques élogieuses. En 1977, il donne dans le live avec « Jeff Beck with the Jan Hammer Group Live ».

La musique est une vraie passion. Jeff veut faire oublier qu’il joue de la guitare. Créateur, il ne veut pas reproduire le son de ses prédécesseurs. Il est à la recherche de celui jamais entendu. S’il réussit, le son n’est pas reconnaissable immédiatement. « Je ne sais pas de quel instrument tu joues » est donc pour lui un compliment.

Le vrombissement des moteurs est aussi une musique qui le passionne. Mais elle va le mener à l’accident. Le crash va le clouer quelques temps dans un lit. Mais en 1980, Jeff Beck sort « There and Back ». L’album suivant, “Flash”, ne vient qu’après cinq ans. Prendre son temps a du bon : avec le morceau « Escape », il remporte son premier Grammy, dans la catégorie « Meilleur Rock Instrumental ». Puis il est à nouveau comme à la retraite. En 1989, il revient. A nouveau, Jeff Beck obtient un Grammy. Récompensé, il part en tournée, puis se reposer.

En 1993, Jeff Beck reprend la direction des studios. Il enregistre « Big Town Playboys », hommage à Genne Vincent et à son guitariste Cliff Gallup. 1999 est l’année de « Who Else ! ». En 2001, « You Had It Coming » sort. En 2003, Jeff sort tout simplement "Jeff".

Quelques videos :

http://fr.youtube.com/watch?v=CirDwohWt2s

http://fr.youtube.com/watch?v=PI5CCEwnkE8

http://fr.youtube.com/watch?v=OgGvml0cOKA&feature=related

http://fr.youtube.com/watch?v=Mk42NryqcKI&feature=related