
Histoire étrange encore…
Je vous ai déjà parlé de mes étranges aventures au cœur de la France profonde dans le Berry, mais j’ai également rencontré des guérisseurs extraordinaires, de ces gens qui m’ont laissée perplexe et ont anéanti en un instant le peu d’esprit scientifique et rationnel que je pouvais avoir.
Voici l’histoire que j’ai vécue avec une Mémé du Sud de la France.
J’étais dans un petit village du Var et je campais avec un ami dans le jardin du mas que louaient mon cousin, son épouse et leurs trois enfants. La demeure appartenait à des fermiers, viticulteurs qui avaient fraternisé avec mon cousin avec les années.
A la ferme, il y avait trois générations : Mémé et Pépé, leur fils et son épouse et leurs grands enfants de plus de 20 ans (une fille et un garçon). Tous travaillaient à l’exploitation (vignes, légumes, vergers, blé, chèvres, lapins, basse-cour, vente des produits). Le fils était également pompier volontaire pour éteindre ces horribles feux qui dévastent tout durant l’été ; la nuit, il allait aussi sur la côte pêcher à la lanterne et Mémé nous préparait de vraies bouillabaisses, arrosées du bon vin de leur vigne. Mémé faisait aussi du vin d’orange, de la liqueur de verveine et de nombreuses tisanes issues de plantes qu’elle cultivait soigneusement elle-même.
En fait j’appris très vite que cette grand-mère avait «le don» comme ils disaient et qu’elle soignait de nombreuses personnes qui lui donnaient en échange ce qu’ils voulaient ou parfois ce qu’ils pouvaient.
Un soir la petite fille de mon cousin, ma filleule, qui avait à l’époque trois ans, commença à faire beaucoup de température suite à un coup de soleil, une insolation…
Mon cousin nous dit : pas de médicaments, pas la peine, je vais vite à la ferme voir Mémé, car elle peut lever le soleil.
Il descendit simplement avec la photo de la petite et Mémé s’isola pendant un quart d’heure avec celle-ci… Elle revint et lui dit, va, rentre, ta petite n’a plus de fièvre et ne sera pas brûlée…
Effectivement la fièvre était tombée et la gamine ne se plaignit aucunement de son coup de soleil.
J’ai toujours eu un respect profond pour cette vieille dame au regard doux et qui semblait perdue dans ses pensées et qui faisait tant de bien autour d’elle.
Une prochaine fois … le guérisseur de l’Ile d’Oleron.
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Par Nénenne-87011