
Bien le bonjour…
Depuis un bon bout de temps j’ai pensé à amener ma contribution à la réalisation de cette super gazette qu’on a le plaisir de lire chaque samedi matin… mais… disons que la manque d’idées et de temps à été plus forte que moi… et maintenant… POUF ! La demande d’aide de Homer m’a poussé à me mettre devant une feuille blanche de papier et essayer de trouver des idées pour une nouvelle rubrique.
Je me suis demandé ce que j’aime le plus, ou ce que je lis en premier quand j’ouvre un journal… la rubrique sport ? musique ? conseils ? horoscope ? cuisine ? actualités ? bah à vrai dire dans un journal normal à part la rubrique musique je ne lis rien… Donc cela ne m’a pas aidé…
Donc j’ai pensé à ce que j’aime à part la musique (on ne parle pas des gens, parce que… je vous kiff tous ! ) et j’ai trouvé deux petites réponses : l’art (la littérature plus précisément) et… dormir.
Mais comme je ne peux pas vous parler de mon sommeil, je suis obligé de vous proposer une nouvelle rubrique concernant la littérature… j’ai pensé vous présenter un livre chaque semaine… (peut-être vous allez le lire, peut-être pas)…des livres que j’ai lu, des livres que je vais découvrir avec vous… Si à votre tour vous avez des suggestions venez me chercher en mp ^^
Comme premier livre…
Pour cette semaine j’ai choisit…
*suspense*
*tambours*
Donc… pour cette semaine j’ai choisit le livre qui m’a fait redécouvrir ma passion pour la littérature :
Cent ans de solitude – Gabriel Garcia Marquez.Si vous ne connaissez pas ce auteur, je vais vous le présenter en quelques mots : né en Colombie en 1927, Gabriel Garcia Marquez est un des auteurs le plus connus de l’Amérique latine, et son talent a été récompensé en 1982 quand il a reçu le Prix Nobel de littérature.
Pour quoi ce auteur est si… spécial ?
Parce qu’il a introduit le concept du réalisme magique, si bien illustré dans son roman : Cent ans de solitude.
Il n’y a pas de temps, ni d’espace… les générations, les faits, les personnages se mélangent entres elles… et défilent devant nos yeux l’une après l’autre comme si c’était la chose la plus normale du monde. Les époques se superposent, le rêve est souvent confondu avec la réalité, le temps passe, les choses évoluent, mais il n’y a rien qui change… Tout se passe à la limite entre le tragique et le comique, entre la vie est la mort…
Gabriel Garcia Marquez nous propose un monde extravagant, si loin du nôtre, mais si familier…
Ce roman dit l’histoire de la création et le déclin du village mythique du Macondo, par l’histoire de la famille Buéndia, le fondateur du village José Arcadio Buendia passe la plupart de son temps dans un monde de rêve, en poursuivant des idées utopistes…
L’utopie, voilà un mot qui décrit très bien le rapport de ce roman au temps… le temps s’est arrêté et les personnages ont un destin répétitif, même leurs noms le suggèrent : on retrouve trois José Aracadio, des dizaines d’Aureliano, trois Remedios… etc.
C’est dur pour moi de vous raconter l’histoire d’un livre épique qui poursuit le destin de tant des personnages…
Le roman est une chronique géniale de la vie et de la mort, une tragédie comique de l’humanité. Dans la noble vie de la famille Buendia qui est à la fois ridicule, belle, dramatique, on retrouve l’humanité entière, tout comme dans l’histoire plein de mythes du Macondo on retrouve une très bonne image de L’Amerique latine.
L’amour et le désir, la guerre et la révolution, la jeunesse et la sénilité – la variété de la vie, l’infinie de la mort, la recherche de la paix et de la vérité, ce sont les thèmes centraux de ce roman écrit d’uns style simple, si clair et si pur.
Si vous voulez plus d’informations sur le roman n’hestiez pas de me contacter en MP… (La prochaine fois je ferais mon mieux pour vous donner plus de détails sur l’histoire… )
Bonne lecture,
Votre petit pot de mayonnaise